Les 130 ans de la station balnéaire de Saint-Brevin

Publié le par VM

CASINO-OCEAN.jpg 

Le 9 août, Véronique Mathot et Nadia Revel  à l’invitation du Casino de saint-Brevin l’Océan ont assuré devant un très large public, un très complet diaporama sur le vieux Saint-Brevin, retraçant le paysage d’origine et l’évolution de la charmante station.

A la demande de la municipalité un long article a été publié dans le bulletin municipal dont on trouvera ici, l’introduction :

 

SAINT-BREVIN : UNE STATION SURGIE DES SABLES

Nous sommes au –milieu du XIXe siècle, le phénomène des bains de mer et de la villégiature sur le littoral commence à prendre son essor.  D’abord motivé par la croyance en une hydrothérapie liée aux bienfaits de certaines sources d’eau et une recherche de cures marines, le bord de mer devient petit à petit recherché pour lui-même  et abandonne ce rôle thérapeutique aux stations thermales de moyenne ou haute montagne.

 Au pays de Retz, suivant ce mouvement d’intérêt pour le littoral, quelques sites  avaient connu une rapide colonisation des lieux de la part de visiteurs venus de milieux urbains. Ce fut le cas de Préfailles tout d’abord, dès la fin du XVIIIe, les analyses scientifiques d’une source avait permis à ce lieu-dit  d’être régulièrement fréquentée par des médecins du pays de Retz et de Nantes. Puis vers  1830 Pornic se découvrait une source aux vertus similaires et créait un premier établissement de bains.

 Rapidement le plaisir même de la découverte d’un séjour au bord de la mer est retenu,  décuplé par le regard des littérateurs romantiques ou les peintres de la seconde moitié du siècle.  De nouveaux aménagements s’opèrent sur le littoral, donnant naissance à ce que l’on appellera les stations balnéaires. L’intérêt des sources s’estompe au profit des seuls plaisirs donnés par le plein air marin, le pittoresque toujours renouvelé du spectacle de la mer et  la tonicité reconnue des bains de pleine mer.

Chaque commune du littoral peut alors s’interroger sur son propre potentiel d’accueil touristique.  Les choses ne vont pas de soi à Saint-Brevin. Le manque de sources, tout d’abord,  bien que l’on ait tenté d’attirer l’attention sur la petite résurgence du Pointeau dite fontaine d’Amour. Puis le temps venu, la seule question de pouvoir envisager un accueil pour une population saisonnière.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article